BADEN, ENTRE TERRE ET MER

L’origine de Lohac n’est pas vraiment identifiée ; cependant, cette seigneurie, dans la mouvance de Largouët, apparaît dans les textes comme existant déjà au XVe siècle mais, contrairement à Trévras et Cardelan, sans aucun droit de justice.

On parle alors de la sieurie de Lohac qui comprend un domaine - le manoir, les métairies et les convenants - et des terres dont les détenteurs doivent au seigneur de Lohac des rentes féodales (cheffrentes).

Six noms de famille apparaissent au fil des ans : Quelen, du Dresnay, Coatredrez, Bigot, Le Vacher, Gibon du Grisso.

Au cours des années 1766 et 1770, Louise Sidonie Barbe Gibon du Grisso vend les édifices et superficies de la métairie neuve de Lohac, celle de Kerqué et d’autres lieux.

Lors de la période révolutionnaire, la fortune terrienne des Gibon est démantelée. Certaines parties du domaine sont vendues en tant que biens nationaux de 2e origine.

Le 24 pluviôse An II ont lieu, à Vannes, les premières enchères relatives à la vente du pourpris de Julien Olivier Gibon du Pargo, prêtre, dit émigré ; la mise à prix est de 6 240 livres. Le 1er feu s’étant éteint sans surenchère, une adjudication définitive a lieu le 11 ventôse An II. Huit citoyens enchérissent au fur et à mesure des feux. Le Directoire a adjugé les biens au Citoyen Pierre Guillemot. La famille Guillemot reste propriétaire de Lohac pendant plus de 200 ans !

La chapelle Saint Julien se situait au sud-ouest du manoir de Lohac. Elle était ouverte au culte jusqu’en 1860 ! La date de sa disparition est donc bien incertaine. Le seul vestige connu est la table d’autel de la chapelle Saint Julien de l’église paroissiale. En comparant les cadastres de 1852 et ceux plus récents, son positionnement semble avoir été proche de la croix de chemin, dite Croix de Saint Julien de Lohac, actuellement en place.

Toute l'histoire cette seigneurie se trouve dans les Cahiers du Patrimoine n° 13
que vous pouvez vous procurer auprès du Panier Badennois

panierbadennois56@yahoo.com