BADEN, ENTRE TERRE ET MER

Du temps où il n'y avait ni radio, ni télé, ni internet, ni aucun moyens dont nous disposons aujourd'hui pour connaître les infos, les lavoirs étaient l'un des lieux privilégiés pour échanger les nouvelles et les commenter abondamment. Mais c'était le lieu réservé des femmes : le lavoir ne faisait pas paartie du domaine des hommes.

Autrefois on voyait les femmes se rendre au lavoir, leur brouette pleine de linge sale, et s'en retourner à la maison avec du linge propre, mais humide et d'autant plus lourd.

Quand le temps était beau, ce moment convivial pouvait être un moment sympathique. Mais en plein hiver les mains étaient gelées et les lavandières attrapaient l'onglée, rien de très agréable. Pourtant, la météo n'empêchait pas les bavardages, les plaintes, les rires aussi…

Il en existe un à Locmiquel, appelé autrefois le "Poul-Pouët",qui se trouve le long de la route des Sept-Îles, à gauche en allant vers le Séniz, à une cinquantaine de mètres après le carrefour de la rue du Mané.

Il est nettement en retrait de la route, dans un triste état, envahi par la jungle qui a poussé là et les belles pierres de taille qui en formaient la margelle avaient disparu, volées…

Texte de Jean- Claude Le Ruyet - Extrait du Bulletin Municipal de Baden de juin 2018.

Ci-dessous les trois lavoirs encore présents sur Baden. Les deux premiers se trouvent à Pont Claou et le troisième à Penmern. 

 

Toute l'histoire de l'eau dans notre commune se trouve dans les Cahiers du Patrimoine n° 9
que vous pouvez vous procurer auprès du Panier Badennois

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